J’ai lu à grandes lampées Les Raisins du bonheur de Patricia Atkinson* et j’ai beaucoup aimé.
En 1990, Patricia Atkinson et son mari s’installent dans la région de Bergerac, dans une maison avec quelques hectares de vignes, après avoir vendu tout ce qu’ils possèdent en Angleterre. Mais son mari tombe malade et la vigne, qui ne devait être qu’une activité d’appoint, apparaît à Patricia comme le seul moyen de subsistance. Ne maîtrisant ni le français ni la conduite d’un vignoble, elle se collète aux deux avec énergie.
Son récit se lit comme un roman d’aventures, les péripéties de ses vignes saison après saison. Je prenais des averses, des coups de soleil en tournant les pages, j’étais courbatue à l’unisson au moment des travaux dans les vignes. C’est bien écrit, avec une bonne dose d’autodérision. J’ai refermé le livre, admirative de son courage et de son humanité. Reconversion non préméditée mais pleinement réussie.
Du coup, j’ai envie de découvrir ses vins et j’attends avec impatience son prochain livre, La Belle Saison, à paraître dans la même collection.
* Les Raisins du bonheur, Patricia Atkinson, éditions du Rocher, collection Anatolia.