Les vins ont été dégustés lors de 2 séances, à une semaine d’intervalle. Voici la liste des forces en présence :
• Clos Marie « Manon » Côteaux du Languedoc 2003
• Jean Baptiste Sénat « La Nine » Minervois 2003
• Mas Haut Buis « Les Carlines » Côteaux du Languedoc Montpeyroux 2002
• Mortiès « Jamais content » Côteaux du Languedoc Pic St Loup 2001
• Mas Foulaquier « Les Calades » Côteaux du Languedoc Pic St Loup 2000
• Jean Baptiste Sénat « Bois des Merveilles » Minervois 2002
• Maria Fita Fitou 2001
• Roc d’Anglade Côteaux du Languedoc 2002
• Mas Jullien Côteaux du Languedoc 1999
• Haut Terres de Comberousse « Djebel » 2000
En préambule, nous avons constaté une bonne qualité générale des cuvées dégustées, d’autre part il s’agit de donner un avis perçu à un instant « T » et non pas d’en faire une généralité.
Première séance :
Jeudi 13 janvier 2005. Il faisait froid.
– Clos Marie 2003, le boisé est très présent, voir trop, ce qui écrase le vin. La bouche est assez longue, mais le goût est gâché par une amertume en finale.
– Maxime Magnon Rozetta 2003 (vin gouté une seule fois) Après aération, premier nez très « sauvage », nez agréable avec des notes de fruits rouges, belle fraîcheur en bouche, bel assemblage de Cinsault et Carignan, quasiment sans soufre.
– La Nine 2003, nez discret, la bouche parle plus, beaucoup de fraîcheur, du fruit, une belle longueur, un vin un peu en retrait, pour le moment, mais sans aucun défaut.
– Les Carlines 2002, troisième vin à faire l’unanimité. Beau nez fruité, jolie matière en bouche, très agréable, sans lourdeur, appelle le rappel.
– Mortiès 2001, ce vin a fait l’unanimité, mais à l’inverse. Le nez est puissant, limite lourd, la finale est courte, manque finesse et de fraîcheur. Très amer en bouche. Trop démonstratif.
– Bois des Merveilles 2002, tout l’opposé du précédent nez assez discret, du fruit, de la puissance, de la fraîcheur, de la matière en juste équilibre. Velouté en bouche, belle finale. Un peu fermé, à attendre.
– Les Calades 2000, deuxième vin à faire l’unanimité. Assez typé syrah, nez chocolat, confit, belle concentration et fraîcheur, très plaisant à boire.
– Maria Fita 2001, nez très réduit, acidité assez présente, pas très agréable.
– Roc d’Anglade 2002, là je crois que l’on atteint des sommets dans le ridicule, vin monolithique, dilué et court en bouche, 29 euros la bouteille ça fait cher le flacon.
– Mas Jullien 1999 premier vin à faire l’unanimité. C’est le maître, il y a tout dans ce vin, vraiment du très bel ouvrage, beaucoup de languedociens feraient bien de s’inspirer d’Olivier Jullien.
– Pour la fine bouche, nous avons terminé par la cuvée Djebel, qui a fait merveille avec une tome de chèvre fermière.
Pour résumer, les 4 premiers vins sont : Le bois des merveilles, les Carlines, les Calades et Mas Jullien, à éviter Mortiès et Roc d’Anglade.
Seconde séance :
Jeudi 20 janvier 2005. Il pleuvait et il y avait du vent.
– Clos Marie 2003, Idem
– La Nine 2003, Idem avec une finale légèrement amère.
– Les Carlines 2002, Idem
– Mortiès 2001, Idem
– Bois des Merveilles 2002, Idem et bien plus ouvert, car carafé 2 heures avant la dégustation, ce qui a permis de l’apprécier à sa juste valeur.
– Les Calades 2000, cette bouteille, issue du même carton, était moyenne, un peu évoluée, on ne retrouve pas la fraîcheur de celle goûtée la semaine passée.
– Maria Fita 2001, cette semaine, ce vin se goûtait très bien, beau fruit, belle matière, très agréable
– Roc d’Anglade 2002, Idem, on ne change pas une équipe qui gagne…
– Mas Jullien 1999 Idem et dans tous les autres millésimes que j’ai eu la chance de boire.
Pour résumer, Le Bois des merveilles prend la troisième place, ensuite les Carlines, les Calades disparaissent du classement et Mas Jullien premier. Concernant les Calades, la question est : pourquoi ce vin change d’une bouteille à l’autre ?
Merci Stéphane,
mais bon comparer des millésimes différents,
de différents,
pourquoi cette démarche ?
Bien amicalement
Francis
Parce que c’est ce qui est proposé à la vente en ce moment “t”
(;o)))