La dépêche de l’AFP rapportant le menu qu’a offert Barroso à Bush le 22 février dernier fait mention d’un champagne servi avec le dessert.
Ça m’a fait penser à La Ve République aux fourneaux*. Grande avait été ma surprise de constater que la tradition de servir ce vin en fin de repas était toujours vive à l’Élysée.
Servir un champagne à des papilles saturées, c’est se préparer à un rendez-vous manqué.
Avec des sommeliers dédiés, la France de tout en haut est à même de s’émanciper. Et bien non. Ça reste un grand mystère pour moi.
* La Ve République aux fourneaux, de Joël Normand et Pierre Doncieux, éditions La Table Ronde