Category Archives: Vin @fr

TheWineBlog.fr : articles sur le vin

C’est quoi ce mot ?

Vous connaissez ce jeu où il faut replacer un mot incongru dans une conversation. Et bien j’ai une manie, il faut que je replace ramulaud à tout bout de champ. Comment, c’est pas dans le dictionnaire ? Pô, pô, pô, s’il fallait n’utiliser que des mots du dictionnaire, hein. Cette semaine, j’ai une bonne excuse, le dossier restaurants du Figaroscope est consacré à quelques figures de la restauration parisienne. Dont Gilles Bénard de Chez Ramulaud.

C’est un de mes restaus préférés. Pour tout, la gentillesse de l’accueil, la cuisine, le cadre et surtout la carte des vins. Magnifique. Une carte très riche avec des vignerons de talent, une carte qui me donne un mal fou quand je dois choisir.

Chez Ramulaud 269 rue du Faubourg-Saint-Antoine Paris 11è. Tél. : 01 43 72 23 29
Le soir, menu-carte à 28 €.

Interlude

Examiner la liste des quelques 2000 exposants de Vinexpo est instructif mais peut vite être fastidieux. Alors quand un nom vous divertit, c’est bon à prendre. Vini Be Good (société de distribution à l’export de vins de Loire) m’a fait sourire, la Bodega del Fin del Mundo m’a fait entrevoir un rêve d’ailleurs, la Loch Lomond Distillery m’a replongée dans l’univers de Tintin.

Caramba, encore raté

Et voilà, j’avais dit que j’irais au salon des Vignerons Indépendants sans rien acheter. Et j’ai craqué pour 3 bouteilles de jasnières Cuvée Tradition 2001 de Bénédicte de Rycke. Un nez intense, minéral. C’est Jean-Pierre Robinot, de l’Ange Vin, qui m’avait fait découvrir le jasnières, de sa région, où il est reparti. Séquence nostalgie.

Notation des vins

« Faut-il noter les vins ? »
S’il y a une question qui revient sans cesse, et qui au passage provoque entre amateurs quelques joutes verbales pas piquées des hannetons, c’est bien celle-là. Si tout le monde est d’accord pour dire que l’on peut décrire un vin, du moins décrire la façon dont on l’a perçu, les choses se gâtent sérieusement quand il s’agit de s’accorder sur l’art de synthétiser tout cela par un chiffre, unique, effroyablement précis.

Continue reading

The Ripening Sun

J’ai lu à grandes lampées Les Raisins du bonheur de Patricia Atkinson* et j’ai beaucoup aimé.

En 1990, Patricia Atkinson et son mari s’installent dans la région de Bergerac, dans une maison avec quelques hectares de vignes, après avoir vendu tout ce qu’ils possèdent en Angleterre. Mais son mari tombe malade et la vigne, qui ne devait être qu’une activité d’appoint, apparaît à Patricia comme le seul moyen de subsistance. Ne maîtrisant ni le français ni la conduite d’un vignoble, elle se collète aux deux avec énergie.

Son récit se lit comme un roman d’aventures, les péripéties de ses vignes saison après saison. Je prenais des averses, des coups de soleil en tournant les pages, j’étais courbatue à l’unisson au moment des travaux dans les vignes. C’est bien écrit, avec une bonne dose d’autodérision. J’ai refermé le livre, admirative de son courage et de son humanité. Reconversion non préméditée mais pleinement réussie.
Du coup, j’ai envie de découvrir ses vins et j’attends avec impatience son prochain livre, La Belle Saison, à paraître dans la même collection.

* Les Raisins du bonheur, Patricia Atkinson, éditions du Rocher, collection Anatolia.

Votre vin, vous le voulez saignant ?

Le vin n’est pas un sujet de prédilection pour le polar, et la rencontre de l’un avec l’autre ne fait pas souvent d’étincelles.
D’où mon agréable surprise d’apprendre que le concours de nouvelle noire et policière organisé par l’association Horizons Noirs a cette année pour thème le vin. Plumes amatrices, le règlement est disponible ici.

Le premier prix verra sa nouvelle publiée dans le recueil Ligne Noire “spécial nouvelles” en fin 2005, aux côtés d’auteurs confirmés qui auront vinifié ce thème aussi.

Information transmise par Sylvianne et Pascal Perrat.

Gestion du changement

La dépêche de l’AFP rapportant le menu qu’a offert Barroso à Bush le 22 février dernier fait mention d’un champagne servi avec le dessert.

Ça m’a fait penser à La Ve République aux fourneaux*. Grande avait été ma surprise de constater que la tradition de servir ce vin en fin de repas était toujours vive à l’Élysée.
Servir un champagne à des papilles saturées, c’est se préparer à un rendez-vous manqué.

Avec des sommeliers dédiés, la France de tout en haut est à même de s’émanciper. Et bien non. Ça reste un grand mystère pour moi.

* La Ve République aux fourneaux, de Joël Normand et Pierre Doncieux, éditions La Table Ronde